Je veux cesser d'exister. Arrêter de pourrir votre vie monotone. Je veux vous laisser le souvenir de ce sourire. Je suis cruelle et stupide. Avez-vous seulement la conscience de parler à un clown ? Je ne suis plus rien, ou si, juste la poussière sous vos pieds. Je voudrais voler. M'envoler. Tout oublier. Je cumule les faux espoirs, je les masque par le rire mais rien n'y fait, tout les soirs il me hantent. Je ne peux plus regarder ces yeux inexpressif dans le miroir en me levant, ni mon reflet dans mon café ni même lire mon nom sur tes lèvres.



Goodbye.

Je ne veux plus voir le jour se lever. Face à ses yeux bleu d'azur tels deux phare dans cette sombre horizon je m'enfuis. Se sentir si loin. Comme hors-sujet. Je souffrais de ce génie inutile, comme un commentateur sportif qui aurait la main verte, ou un moine tibétain au pied désespérément marin.

Voici venir le temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournant dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertiges !

<< REBEL WITHOUT A CAUSE >>

Lovely Rita meter maid, nothing can come between us
When it gets dark I tow your heart away
Standing by a parking meter when I caught a glimpse of Rita
Filling in the ticket in her little white book.

Il y a de ces gestes absurdes un qui me ramène à une réalité flou, ne serais-ce qu'un seul instant. Mon acharnement sur cette infamie et sur ce corps. Lorsque cette blancheur incongrue enfin rougie, lorsque que s'écoule ma haine, je peux l'oublier.



Une musique permanente traversait avec moi ce dédale de couloirs sombre et il y avait dans cela une certaine logique, dans ces rythmes, ses mélodies, comme une splendeur longtemps oubliée. Ces notes dans ma têtes se perchaient puis s'envolaient, légères et inattendues puis revenait avec ce sourire narquois au lèvres, le silence.